MUSEE DU LOUVRE
Paris
Du 12 Octobre 2022 au 23 Janvier 2023
LES CHOSES
Une histoire de la Nature Morte
Luis Egidio Meléndez,Nature morte avec pastèqueset pommes dans un paysage 1771
Huile sur toile H. 62 x L. 84 cm Madrid, Museo Nacional del Prado
© Photographic Archive Museo Nacional del Prado
Giuseppe Arcimboldo, L’Automne
1573 Huile sur toile H. 76 x L. 63,5 cm
Paris, musée du Louvre, département des Peintures
© RMN - Grand Palais (Musée du Louvre) / Franck Raux
Ecole allemande, Nature morte aux bouteilles et aux livres
vers 1530 ? Huile sur bois (chêne)
106,2 × 82,4 × 1,5 cm (sans cadre) ; 118 × 94 × 4 cm (avec cadre)
Colmar, Musée Unterlinden © Musée d’Unterlinden,
Dist. RMN-Grand Palais /image Société Schongauer
Cette grande exposition parisienne remet à l’honneur la nature morte, genre longtemps considéré comme mineur et né tardivement au XVIIe siècle en France. Cette expression « nature morte » cache des sujets pourtant très vivants, un agencement de choses dans un ordre dicté par la vision de chaque artiste.
170 œuvres sont ainsi réunies et dialoguent entre elles au-delà du temps et de la géographie.
Dès la préhistoire, les êtres ont rendu les choses vivantes et intéressantes en exaltant leurs formes, leurs significations tout autant que leurs pouvoirs et leurs charmes.
Elles sont les symboles vivants de nos peurs, de nos croyances comme de nos rêves et de nos désirs les plus fous.
La nature morte raconte notre relation avec les biens matériels qui loin d’être inertes sont chargés d’émotions et de significations.
Adriaen S. Coorte, Six coquillages sur une table de pierre 1696 Huile sur papier collé sur bois H. 15 x L. 22 cm
Paris, musée du Louvre, département des Peintures © RMN - Grand Palais (Musée du Louvre) / Michel Urtado
La simplicité des choses offre à chaque artiste une liberté inouïe dans son expression. L’image ainsi offerte dialogue avec l’inconscient de son spectateur selon son propre rapport au vivant et au non vivant.
Une exposition empreinte d’un parcours d’interrogations profondes sur l’âme de l’inanimé au-delà de l’œuvre souvent considérée comme un objet malgré les sentiments projetés en sa matière.
Jan Davidsz de Heem Heem, La desserte 1640 Huile sur toile H. 149 x L. 203 cm
Paris, musée du Louvre, département des Peintures © RMN - Grand Palais (Musée du Louvre) / Franck Raux
Louise Moillon, Coupe de cerises, prunes et melon vers 1633 Huile sur toile H. 48 x L. 65 cm
Paris, musée du Louvre, département des Peintures © RMN - Grand Palais (Musée du Louvre) / Michel Urtado
« Objets inanimés, avez-vous donc une âme
qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ? »
Alphonse de Lamartine
Édouard Manet, L’Asperge 1880 Huile sur toile H. 16 x L. 21 cm
Paris, musée d’Orsay© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt